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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 11:49
Des chercheurs toulousains mettent au point un code pour lutter contre les fraudes.

Des premiers crus coupés avec des vins de table. De l'alcool trafiqué qui arbore la forme de la bouteille et les couleurs d'un cognac ou d'un armagnac… Les flacons, les étiquettes, et les classements ne garantissent pas toujours le contenant. Car la contrefaçon existe aussi dans la viticulture, comme dans la haute couture, et elle représenterait aujourd'hui 8 à 10 % du commerce international, et de 20 à 30 % pour les vins dans certains pays, selon les données de Geowine. Ce projet de recherche et de développement régional associe les sciences de la terre et les technologies de l'information et affiche l'ambition de mieux lutter contre la contrefaçon, et ceci au moment où la Commission européenne des vins réclame de la transparence dans les étiquettes des appellations d'origine protégées.

Sur la collerette

En l'occurrence, l'Institut de la recherche en informatique de Toulouse (l'IRIT) et l'entreprise montalbanaise Prooftag Novatech ont imaginé un code à bulles (procédé d'authentification d'un produit) qui serait par ailleurs connecté à une base de données, favorisant la traçabilité de la bouteille. C'est ainsi que ce code à bulles, apposé sur la collerette de chaque bouteille, garantirait mieux, son inviolabilité. « Au départ, nous étions favorables à une autre solution, celle d'un code à bulles incrusté dans la capsule. Mais ce système s'avère trop coûteux », explique Abdelmalek Benzerkri et le professeur de l'IRIT ajoute : « Il revient à 5 €, voire 10 € par bouteille et il serait mieux adapté à des grands crus, ou tout au moins, à des bouteilles qui valent plus de 50 €». Le coût du code à bulles sur le haut du goulot, à l'inverse, est estimé à environ 10 cts par bouteille. Il devrait en principe être mis sur le marché fin 2 011.

Le procédé d'ores et déjà intéresse les producteurs Plaimont, une appellation d'origine protégée du Gers qui commercialise 36 millions de bouteilles dans 25 pays. Un jour peut-être les vignerons de Fronton suivront leurs traces.

De la grappe au verre

Enfin, « cette empreinte digitale » séduira probablement les consommateurs en leur permettant de tout connaître ou presque du vin qu'ils achètent. « Sur quel terroir, quelle parcelle, quel cépage, quelle remorque apportée à la cave, quel fût, on pourra découvrir ou revisiter toute l'histoire d'un vin », énumère le chercheur toulousain en précisant : « Il suffira d'effectuer la lecture numérique du code à bulles, par le truchement d'un accès internet, et la bouteille se trouvera alors reliée à la bibliothèque de l'appellation, en quelque sorte. Imaginez les discussions sans fin dans les soirées entre amis ! »

Pour l'heure, les partenaires de Geowine se retrouveront aujourd'hui, salle des thèses, au 118, route de Narbonne où ils présenteront leur bébé à la presse.


www.geowine.net


Source : www.ladepeche.fr


Cordialement le Blad.

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