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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 06:20

François Fillon a estimé jeudi que "l'avenir dira" si l'interdiction du voile intégral dans l'espace public votée mardi par le Parlement était "le bon pari", devant le Conseil d'Etat qui avait émis de fortes réserves sur ce texte. "Il arrive que le gouvernement ne suive pas complètement les avis de votre assemblée générale. Mais ce n'est jamais à la légère. L'exemple récent de la loi sur la burqa illustre cette dialectique nécessaire entre la sécurité juridique et les faits de société qui poussent le législateur à intervenir", a déclaré le Premier ministre devant la plus haute juridiction administrative.

"Le gouvernement a pris le parti d'assumer politiquement un choix qu'il croit nécessaire pour la cohésion de la société française, en sachant bien que l'interdiction générale de la burqa procédait d'une conception novatrice de l'ordre public", a-t-il poursuivi. "L'avenir nous dira si ce pari, fait en connaissance de cause grâce à vous, était le bon", a-t-il conclu sur ce dossier. De par sa fonction, le chef du gouvernement peut présider l'Assemblée générale du Conseil d'Etat.

Fillon s'exprimait à la première personne

Mais c'est la première fois depuis sa nomination, il y a bientôt trois ans et demi, que François Fillon se livrait à cet exercice, alors même que son avenir à Matignon est incertain dans le cadre du prochain remaniement. S'exprimant souvent à la première personne, il en a ainsi profité pour donner sa vision de l'Etat et de la République, dans un discours étoffé et très solennel, prenant parfois des accents de bilan de son action depuis 2007. "Depuis trois ans, j'ai plaidé le courage, la réforme, la modernisation. La difficulté, je le crois, justifie nos combats plus qu'elle ne les infirme", a-t-il dit.

"Jamais le besoin d'un Etat crédible, efficace et respecté n'a été plus fort. (...) Aujourd'hui le mépris de l'Etat est dangereux", a aussi estimé le Premier ministre attaché à la "permanence de l'ordre républicain". "Aux représentations caricaturales d'un Etat passéiste, rigide, répressif, je veux opposer, sa capacité d'inspirer et de servir le progrès", a aussi fait valoir François Fillon.

 

Source : www.lepoint.fr

 

Cordialement le Blad.

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