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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 06:09

Dès le 7 septembre, la grande distribution audoise va se mettre à l'heure des foires aux vins. Des rendez-vous précieux pour les enseignes, incontournables pour les consommateurs, et parfois précieux pour les producteurs. Entre le subtil jeu des promotions, la place attribuée aux vins locaux et le sentiment de professionnels sur l'intérêt de tels rendez-vous, un point sur le vaste monde des foires aux vins La frénésie des achats de la rentrée à peine achevée, la grande distribution va trouver un subsitut. D'ici une semaine, le grand bal des Foires aux vins va débuter. Déclinaison départementales ou régionales d'opérations que les enseignes conçoivent à l'échelle nationale. Logique soin apporté au rendez-vous, quand ces foires ou salons peuvent constituer jusqu'à 15 à 20 % des ventes de vin

annuelles.
D'ici peu, les prospectus et catalogues vont envahir les boîtes aux lettres. Plus de 100 000 brochures seront ainsi distribuées dans le Carcassonnais. Et déclencher des tempêtes sous les crânes des oenophiles en quête du "bon coup". Entre Bordeaux, Bourgogne, Alsace et Minervois, chacun lutte pour se faire une place. Car si les foires aux vins majeures sont officiellement programmées en septembre, deux autres périodes de promotion ont bien leur place, avec le mois de mars et de décembre : « En mars et septembre, les vins du Languedoc-Roussillon y ont leur place, estime Pierre Bories, propriétaire des Vignobles Romanis, dont 20 % du chiffre d'affaire repose sur la grande distribution. Au contraire de décembre, où les bordeaux prennent 90 % de la place, car les gens ont encore tendance à penser bordeaux quand ils pensent vin de fête. » Aux chefs de rayons de décider, au niveau local, de faire de ces foires l'occasion de livrer 80 % de la place aux vins de l'Aude, du Languedoc et du Roussillon. Privilège accordé au terroir, mais aussi à des producteurs avec lesquels ils travaillent à l'année. Au niveau national, à chaque enseigne sa politique. 408 références au niveau national pour Géant, avec des ajustements d'une quarantaine de vins en fonction des régions, sur un territoire français découpé en neuf zones. Une gamme de 42 vins baptisés Les incroyables pour Lelerc, mis en avant pour vanter la politique de qualité. 120 à 130 grands crus proposés par Carrefour, dont l'offre compte 700 vins pour 500 références en moyenne selon les régions. Politique des petits prix pour Monoprix, avec une fourchette de 5 à 15 €, et une offre à deux bouteilles plus une gratuite pendant la foire, sur quatre produits différents chaque jour.
Une politique de promotion qui, chez Géant-Casino, concernera notamment le château Les Ollieux, avec La Volière 2009, un Corbières. A 19,5 € les six bouteilles, dont une gratuite, l'enseigne fait "chuter" le prix unitaire de 3,90 à 3,25 €. De quoi évidemment pousser à l'achat.
Lié à l'enseigne au plan national, Pierre Bories, acquéreur des Ollieux en 2006, souligne toute l'importance du rendez-vous : « La Volière, ce sont 50 000 bouteilles par an achetées par Casino. Dont 15 000 pour la seule période des foires. Ces rendez-vous sont l'occasion de mettre en lumière des vins, avec des produits d'appel. On a fait un effort avec la 6e bouteille gratuite pour Géant, ils en font de leur côté puisqu'ils ont tout de même un coût de transport et de logistique sur cette bouteille sur laquelle ils ne font pas de marge. » "Donnant-donnant" pleinement justifié par l'importance d'une grande distribution qui vaut aux Vignobles Romanis d'assurer 30 % de son chiffre d'affaire annuel (50 % à l'export). Pour un domaine de 150 ha qui vient de faire son entrée dans le si fermé Top 30 des propriétés régionales étoilées de la Revue du vin de France, ces acheteurs restent en toute logique incontournables. Au point de nouer cette année, cette fois avec les vins d'Ollieux-Romanis, des liens avec Leclerc, Auchan ou Intermarché.
Nouveaux débouchés, qui seront particulièrement mis en lumière lors de ces foires. Car un accord au niveau national est synonyme de notoriété démultipliée. Chez Carrefour, autre enseigne "partenaire" des vignobles, la cuvée Florence d'Ollieux-Romanis sera ainsi particulièrement mise en valeur sur les prospectus. De quoi partir à l'assaut de nouveaux territoires, en espérant « donner envie aux chefs de rayons de placer nos produits ». Et ainsi dynamiser un nom en trois petites semaines, pour en profiter toute l'année.

Textes : Antoine CARRIÉ
 
 
 
 
Cordialement le Blad.

 

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