La bière Budweiser pas très chaude pour devenir belge.

Voici un article qui date mais qui peut éclairer sur le sujet :

La bière Dudweiser n'est pas encore belge... Selon le "Wall Street Journal", le brasseur américain Anheuser-Bush se prépare en effet à rejeter l'offre d'achat non sollicitée du lideur mondial InBev. Anheuser, numéro trois mondial du secteur en volume, devrait faire valoir que l'offre du groupe belgo-brésilien, de plus de 46 milliards de dollars (plus de 29 milliards d'euros), est insuffisante, selon des sources proches du dossier. Il pourrait annoncer sa décision cette semaine. Le brasseur américain devrait également dévoiler un polan stratégique destiné à renforcer sa rentabilité et à doper son cours de Bourse. Parmi les mesures qui pourrait être annoncées figurent la cesion d'actifs non stratégiques, la réduction de ses coûts de 1 milliard de dollards sur une période de quatre années, et le paiement d'un dividendeexceptionnel. La vente d'un de ses parcs à thème pour environ 2,9 milliards de dollards est ainsi envisagée.

InBev a proposé le 11 juin à la direction d'Anheuser-Bush de racheter l'ntreprise pour donner naissance à un colosse mondial de la bière. La cible américaine s'est pour l'instant contentée d'annoncer qu'elle étudiait la proposition d'InBev. Le candidat au rachat a encore adressé une troisisème lettre mercredi à August Bush IV, le directeur de l'entreprise, lui indiquant son souhait "d'entrer dans un dialogue constructif" pour parvenir à "une combinaison amicale".

Offre hostile possible.

Carlos Brito, le patron brésilien d'InBev, y réaffirme que son offre représente 35 % de plus que lecours moyen du brasseur américain avant les rumeurs de rachat. Il a indiqué à nouveau qu'aucune brasserie américaine ne serait fermée aux Etats-Unis.

Un refus de la part d'Anheuser ne devrait pas freiner les ambitions d'Inbev, qui freiner les ambitions d'InBev, qui a déjà préparé son plan de bataille et semble prêt à lancer une offre hostile pour remporter la mise. Le groupe belgo-brésilien a déjà signé des engagements fermes avec un consortium de banques sur le financement dde l'opération et a déjà payé environ 50 millions de dollars de frais bancaires. Le consortium comprend 1 établissement : Banco Santander, Bank of Tokyo-Mitsubishi, Barclays Capital, BNP Paribas, Deutsche-Bank et Royal Bank of Scotland.

Le refus d'Anheuser de se faire avaler rend cependant possible une offre publique à un niveau plus élevé que les 65 dollars actuellement proposés. Les analystes estiment qu'InBev pourrait relever à 73 dollars par action son offre.

Il faudra cependant peut-être receuillir l'accord de la famille Bush, qui contrôle le groupe depuis cinq générations, même si elle-même et les membres de la direction ne contrôle que 4,5 % du capital. De plus, Warren Buffet, l'investisseur le "plus influent" aux Etats-Unis, qui détient 5 % du capital de la société américaine, n'a pas encore donné son avis, mais pourrait faire pencher la balance d'un côté ou de l 'autre.

Source : Les Echos, article de Thomas le Masson.

Cordialement le Blad.