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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 12:59

Colette Neuville se pose de sérieuse questions sur Belvédère, le propriétaire de Marie Brizard, dont le cours a chuté de 30 % le 20 juin dernier... Le 26 juin, à deux jours de l'assemblée général de l'entreprise, la présidente de l'Association pour la défense des actionnaires minoritaires (Adam) a envoyé un courrier à l'Autorité des marchés financiers (AMF) pourlui demander d'ouvrir une enquête visant à déterminer dans quele mesure "les informations de l'entreprise, ainsi que els omissions d'information, peuvent être qualifiées de trompeuse, voire mensongères". Et dans quelle mesure "ces informations et ces omissions d'information ont eu pur effet d'agir sur le cours des instruments financiers cotés (ractions, bons egt obligations), autrement dit, y-a-t-il eu, ou non, manipulation de cours ?".

Aucune trace de deux achats.

Colette Neuville remarque en effet que Belvédère n'a pas porté à la connaissance des investisseurs une série d'informations susceptible d'avoir une influence sensible sur le cours, alors même que la réglementation l'y obligeait. C'est le cas de plusieurs rachats d'actions effectués par l'entreprise en 2007 et début 2008. Sur son site Internet, on ne trouve aucune trace de deux achats, l'un pour 13 millions de 13 millions d'euros, l'autre de7 millions, ni d'un reclassement de ses propres titres auprès d'une sous-filiale polonaise pour 28 millions d'euros. Or l'AMF impose à toute société d'informer le marché de toutes les opérations effectuées dans le cadre du programme de rachat de ses titres "au plus tard le septième jour de négociation suivant leur date d'exécution. Ces informations sont mises en lignes sur le site émetteur." Il faut aussi informer le gendarme de la Bourse selon une périodicité qui ne peut être supérieure à un mois.

Problème supplémentaire : ces rachats d'actions, restés confidentiels, dépassant nettement le seuil des 10 %, Belvédère ne tenait plus les engagements pris vis-à-vis de ses créanciers obligataires. Si bien que ceux-ci étaient en mesure d'exiger le remboursement à court terme d'une dette de 375 millions d'euros. Or il a fallu attendre le mois de juin pour que cette information soit rendue publique, soit "plusieurs mois après" le changement de situation révèle Colette Neuville.

La présidente de l'Adam estime enfin, dans son courrier, que "les comptes ne donnent pas une information exacte sur la situation financière de la société" : comme l'a indiqué KPMG, un des deux commissaires aux comptes de l'entreprise, la rupture des engagements pris par Belvédère aurait en effet dû conduire conduire à faire passer 360 millions d'euros de la ligne emprunts à long terme à celle d'emprunts à courts terme.

 

Source : Les Echos.

Cordialement le Blad.

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