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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 08:18

Le Petit Journal : Vous n'avez pas donné d'allocution depuis votre élection, comment avez vous vécu ces dernier mois avec une opposition omniprésente ?
Jean-Paul Alduy : Je suis de ceux qui pesnaient qu'on a tellement médiatisés à outrance cette élection, qu'il fallait plutôt se mettre au travail et consacrer son énergie à l'accélération des projets.

LPJ : Rénovation urbaine, réseau de transport en commun, développement éolien, on vous voit sur de nombreux dossiers en ce moment..
JPA : Oui car, contrairement à ce que disent Jacqueline Amiel-Donat et Jean Codognès qui sont aveuglés par leur sectarisme et assurent dans la presse que je ne fais rien. Il y a  de nombreux projets qui sont en train d'aboutir en ce moment. Il y a ceux que vous avez cité, mais aussi la passerelle du Théâtre qui sera présentée en conférence de presse le 27 juin avec l'architecte Marc Mimram; la signature des actes définitifs de cession à l'entreprise Sacresa des droits à construire sur la gare et la Zac; le 23 juin c'est le port de Barcelone qui sera  à Perpignan pour rentrer dans le capital de la SEM qui gère la chantier combiné de Saint-Charles où par ailleurs, nous avons signé le permis des 80 000 m² de toiture solaire; nous sommes aussi en train de conclure avec le n° 2mondial des monocoques, Hanse, pour une implantation de productions de voiliers sur le pole nautique de canet, etc, etc. Alors dire qu'on ne fait rien...

LPJ : Et pour la fameuse "proximité" dont a tant parlé ?
JPA : Nous accélérons la réorganisation des services pour être plus réactifs à toutes les demandes et rendre plus efficaces nos 5 maires d'arrondissements, et nous aurons prochainement l'occasion d'en repaler. Moi j'habite en centre-ville, et je me déplace dans les réunions de quartiers de Perpignan où je vois des gens qui me disent, "courage, il faut tenir et accélérer".

LPJ : Comment jugez-vous votre opposition ?
JPA : Face à notre active équipe Perpignan/Perpinya 2020, nous avons Madame Amiel-Donat qui dit "nous sommes tous d'accord pour ne pas faire de groupe parce que cette municipalité est illégitime" et, exactement le lendemain, M. Codognès et Mme Ripoull constituent un groupe de 6 membres ! Quand on sait comment M.Codognès excelle dans la manoeuvre politicienne, on peut affirmer que le moment choisi n'est pas le fruit  du hasard. J'y vois plusieurs explications : la première est qu'il a besoins d'exister et, comme le dit Machiavel : "dans un jeu à trois, il faut toujours être l'un des deux". Il y a également le besoin de mettre madame Amiel-Donat en minorité : elle n'a plus que 5 colistiers, dont 2 du  PC qui vont rapidement être tentés de monter un groupe à leur tour. Mais je pense qu'il y a une seconde explication : l'échec cette semaine du recours de madame Marie-Cécile Pons, qui était construit à partir d'arguments analogues à ceux  que feu la Nouvelle Union a utilisé dans son propre recours, a dû ébranler les certitudes du trio quant au "tour de rattrapage" qu'ils envisagaient avec des élections proches. Ce qui les conduit désormais à s'organiser dans une stratégie d'oposition sur un mandat tout entier. Il est clair aujourd'hui que l'Union n'est plus qu'une alliance où chacun reprnd son autonomie; et je fais le pari que bientôt on découvrira - comme je le dit depuis le début - qu'il s'agit d'une alliance des contraires.


LPJ : Si la "Nouvelle Union" ne parle plus beaucou^du recours, elle a tout de même soulevé certains points de polémique, comme celui, par exemple,  de la rénovation d'immeubles à Saint-Matthieu...
JPA  : Dans une récente entrevue, Mme Amiel-Donat revient sur cette opération qu'elle conteste : celle qui nous a amené à vendre des immeubles à un groupe privé afin de réaliser 21 logements pour l'accession sociale. Ce dossier est un bonexemple de l'incompétence de mes opposants et de leur stratégies insidieuse qui vise à mettre de la suspicion sur toutes les décisions de mon équipe.
  Voici comment l'opposition présente l'opération : elle dit de manière simpliste que nous avons acheté 11 immeubles pour 1,1 million d'euro, et que nous les revendons 550 000 euros à un groupe privé (une filiale de la société Fondeville); Et, là, elle crie au scandale. Alors, ou bien Madame Amiel-Donat avoue ici son incompétence ou bien elle feint d'ignorer que la réalité est toute autre. Il ne s'agit pas d'un achat-vente comme le réaliserait un promoteur privé mais d'une opération d'aménagement global d'un ilôt : on achète l'ensemble des immeubles, on définit une cour centrale pour donner de la lumière (ce qui réduit les surface de 30 %), on définit les exignces architecturales et la taille des logements (notamment T4 et T5, peu nombreux en centre ville), on impose un prix de vente maximum de 1 800 euros le mètre carré (de 30 à 40 % au dessous du prix du marché) et on lance une consultation de la vente totale de l'ilot; le promoteur ayant à sa charge les travaux d'aménagement de l'ilot de réhabilitation des logements.
  Sur les 5 promoteurs consultés, 4 ont jugé l'opération impossible sauf à céder l'ilot pour l'euro symbolique. Une seule société a relevé le défi et accepté notre prix de vente de 525 000 €. Notons que ce prix revient à subventionner l'opération par la Ville au niveau de 20 000 € par logement, alors que dans  des opérations de réhabillitation pour du locatif social, les subventions varient entre 40 et 100 000 € par logement. On est donc, sur Saint-Matthieu, dans une opération exemplaire.

LPJ : Le dossier avait-il été bien expliqué ?
JPA : Madame Amiel-Donat connaît très bien tout ça, elle qui avait soutenu, à l'époque où elle était adjointe de Paul Alduy, la réalisation de l'opération "Dauder de Selva" qui a débouché sur un déficit pour la ville de 15 millions d'euros pour 58 logements autour d'une place !
Ce genre d'attaques permanentes vise évidement à poursuivre la campagne consistant à semer le doute sur l'honnêteté de la mairie de Perpignan. Ce n'est pas nouveau, comme elle l'a elle-même avoué, elle avait déjà commencé ce travail de sape avec l'invention de l'histoire des scooters il y a 13 ans.

LPJ : Pourquoi avez-vous annulé le conseil municipal du mois de juin ?
JPA : Etant donné que l'opposition nous trouve illégitime et transforme les conseils municipaux en monologues de critiques systématiques, je ne vois pas l'intérêt, quand il y a deux conseils municipaux très rapprochés sur le calendrier, de ne pas les regrouper.


Source : Le Petit Journal, propos receuillis par Gwendal Gauthier.

Cordialement le Blad.
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