"Vous vous êtes déjà exprimé en ville. Vous ne pouvez pas laissez ce bouchon monumental !". Etienne Martinez, , commandant de la compagnie de gendarmerie de Carcassonne, flanqué de s
gendarmes mobiles de Narbonne; a bien l'intantion de rétablir la circualtion à l'entrée de Trèbes, où des peneus sont en flammes sur la chaussée. La négociaiton s'engage. La négociation s'engage.
Les manifestants obtiennent de rester un quart d'heure. "Nos gars sont dans les bus, bloqués dans l'embouteillage ! Il faut bien qu'on les récupère ! ".
Bouchons à Trèbes.
Un arbre est trouvé : les viticulteurs laissent les pompiers éteindre le feu. En échange, les militaires laissent passer leur bus.
Il est 19 h 20, le feu est éteint, les bus passent. Les viticulteurs reprennent la route, en cortège, en direction de Narbonne. Dès la sortie de la commune, au lieu-ditMiramont, ils s'arrêtent et
forment un barrage. Des automobilistes s'énervent, un camionneur force le passage. Des manifestants s'en prennent à son véhicules.
Un arbre tombe.
La tension monte. Mais le camion passe. Juste à temps. Un arbre est abattu et s'écroule sur la chaussée, coupant la toute en deux. Les gendarmes mobiles sont juste derrière. Ils se mettent en
formation. "Dernière somation !". Ils chargent, à grand rengfort de lacrymogènes. Les manifestants reculent, un peu. Des cars de forces de l'ordre contournent l'arbre en passant à
travers champs. Les hommes en bleu avancent. Un tête-à-tête s'engage. Les viticulteurs résistent, motivés par l'annonce que leurs collègues mènent une opération péage gratuit et distribution de
vin à Lézignan-Corbières. Mais leurs cailloux ne font pas le poids face aux lacrymogènes. Petit à petit, les policiers gagnent du terrain.
Deux manifestants interpellés.
Certains manifestants, dissimulés par la fumée, tentent de faire face. Mais les gendarmes avancent. Des cars de police parviennent à se glisser au mlilieu des bus et des voitures des
manifestants. Des vitres volent en éclat. Ca court dans tous les sens. C'est la pagaille générale. Les policers en profitent et interpellent deux retardataires.
Les manifestants se postent juste avant Barbaira, au croisement de Floure. Ils bloquent la route. De l'autre côté, les gendarmes s'arrêtent et se regroupent. La nouvelle des interpellations se
répand. Il faut relancer la négociation. Des lideurs s'avancent jusuq'au cordon militaire. "Si ça ne se règle pas vite, on rappelle nos gens dans les campagnes", préviennent les
viticulteurs.
Les barrages se lèvent.
Chacun de leurs côtés, manifestants et forces de l'ordre prennent les consignes auprès de leurs responsables. Les viticulteurs obitennent de voir les deux hommes arrêtés. L'un est bien vigneron,
l'autre non. Un peu avant 21 h, un nouvel accord est trouvé : les policiers relâchent les deux hommes. En échange, les manifestants lèvent le camp. Et pour de bon, cette fois. [...] A
21 h 30,, les deux hommes interpellés sont libérés et les gendarmes mobiles lèvent le camp.
Mais déjà, des rumeurs courent. Des viticulteurs seraient rassemblés à la cave de Capendu, d'autres à Bize-Minervois. L'aventure n'était peut-être pas finie pour tout le monde...
Source : L'Indépendant, article de Séverine Troucat.
Cordialement le Blad.