Domaine de la Roche Vive.

Au domaine de la Roche Vive, on fait fi de l'adversité, et toute la famille Deprent rassemble ses forces pour faire fructifier un héritage bien pesant. Tant le "château  Azeau" de la grand-mère, aujourd'hui divisé deux domaines distincts, ne laissait pas espérer des lendemains qui chantent... La foi chevillé au corps, Catherine et Emmanuel ont refusé la solution de facilité consistant à vendre bâtis et terrains, et ils ont le difficil pari de l'exploitation. Installée comme jeune agricultrice en 93, Catherine est épaulée par son époux, ensiegnant en agro-équipement : "Je suis le technicien de service". Pour eux le plaisir est tiré du contact permanent avec le végétal :" partir de la vigne pour aboutir au produit  fini nous intérsse... Nous voulions rester en catact avec la terre. Et puis, nous pensions pouvoir en vivre", assure Catherine. Les parcelles, essentiellement plantées de carignan, sont alors reencépagées en syrah, mourvèdre et picpoul noir. La cave, une ancienne bergerie qui acceuillait les troupeaux avant la transumance dans le s Pyrénées, équipées en cuves et pressoir. Mais très vite, les espoirs retombent : ipossible de dégager ne serait-ce qu'un demi-revenu de l'exploitation. Les deux parents partagent leurs journées entre professions à l'extérieur, travail de la vigne et éducation des enfants.
"Nous avons la foi", dit simplement Catherine qui avoue ne rien regretter. "Au contraire, nous tenons à notre patrimoine ; il est dommage de ne pas exploiter ces parcelles, et nous avons sans cesse des projets, nous voulons notamment construire un caveau de dégustation de façon à recevoir dignement les clients et rénover des bâtiments destinés à la locations".


Source : L'Indépendant.

Cordialement le Blad.