24 novembre

Grande dérobade de Mme Amiel-Donat et de M. Bourquin

dimanche 30 novembre 2008 à 21:47 :: Politique

Chers amis,

Voici le communiqué de presse que j’ai envoyé avec mes impressions sur le procès en diffamation que j’ai intenté contre Mme AMIEL-DONAT et M. BOURQUIN et qui est passé au tribunal correctionnel lundi 24 novembre. Le résultat a été mis en délibéré au 2 février prochain.

Jean-Paul ALDUY
Sénateur-Maire de Perpignan
Président de Perpignan-Méditerranée

"Tout d’abord, Mme AMIEL-DONAT et M. BOURQUIN n’ont pas même essayé d’apporter la preuve des propos qu’ils ont tenus le 16 mars au soir. Ils reconnaissent ainsi que ces accusations étaient infondées et que je ne pouvais être mis en cause de cette manière. Il s’agit bien évidemment, pour moi, du point le plus important.

Mais Christian BOURQUIN et Jacqueline AMIEL-DONAT n’assument pas totalement les paroles qu’ils ont tenues aux médias, en assurant devant le juge que tout cela ne me visait pas personnellement.

A la lecture de ces propos diffamatoires ("Il faut qu’on lance une vraie bagarre contre ce système mafieux. Je n’ai pas peur d’utiliser le terme mafieux, quitte à ce que Jean-Paul ALDUY m’attaque en diffamation" dixit Jacqueline AMIELl-DONAT) et ainsi de suite), chacun pourra se faire une idée de qui ils visaient, et du courage de ces deux personnes tentant de fuir leurs responsabilités par une telle dérobade.

Deux autres remarques, toujours à propos de "courage" :

- Jacqueline AMIEL-DONAT a aussi essayé de se dérober en demandant la nullité du procès au motif que je les avais poursuivi en tant que maire et non en tant que citoyen. (Si je l’avais fait en tant que citoyen, ils auraient plaidé le contraire).

- Enfin, l’avocat de Christian BOURQUIN (et beau-frère de Mme AMIEL-DONAT) a appelé à prendre en compte une décision de la Cour Européenne en vertu de laquelle il serait "permis de tout dire dans le débat politique", y compris n’importe quoi (excepté racisme et révisionnisme).

Si le tribunal les suivait sur cette voie, le pire serait alors à prévoir pour le niveau du débat politique en France.

Je m’estime donc très satisfait du procès d’hier, et attend le délibéré du 2 février avec sérénité."

Source : blog de Jean-Paul Alduy.

Cordialement le Blad.