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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 14:07

"Son siège sera à Narbonne et l'origine de ses adhérents dépassera les frontières du Languedoc-Roussillon, et bien aude-là du Rhône. Et c'est une excellente chose ! " C'est ainsi que son futur président, Philippe Vergnes, présentait le 13 novembre dernier au Palais du Travail, le syndicvat régional des vignerons.

   L'assemblée constitutive est programée le 16 décembre. Et le vigneron de Névian demande à ses troupes " de venir très nombreux. Car ce sera un moment fort de la vie syndicale".

   Philippe Vergnes qui dirige déjà le syndicat audois, explique la raison d'être de cette nouvelle structure : "Si nous n'allons pas chercher une défense spécifique sur les dossiers viticoles, ce n'est pas les syndicats à vocation générale qui le feront".

  Contrairement aux généralistes que sont la FNSEA, les Jeunes agriculteurs, la Confédération paysanne, la Coordianation rurale ou le Modef, le nouveau syndicat n'aura que deux revendications principale : un prix du vin décent et obtenir les Droits de paiement unique (DPU).

  "C'est vrai qu'en 1992, nous avions refusé, moi le premier, les DPU. Parce qu'on pensait pas tomber si bas. Mais, aujourd'hui, je vais mouiller la chemise pour décrocher les DPU", martèle Philippe Vergnes.

   Il argumente : "Bruxelles alloue une enveloppe de 8 milliards d'euros en DPU que se partagent les céréaliers, les riziculteurs, les pruniers, les éleveurs... Mais rien pour els vignerons. Or nous tous des paysans. Nous voulons l'équité. Que les DPU soient par le nombre d'hectares travaillés ".

    Philippe Vergnes a également brossé un tableau de la situation actuelle. Avec "la plus petite récolte depuis 100 ans ", il pensait légitimement voir les prix enfin monter. Non seulement ça n'est pas le cas (sauf pour le vin blanc qui représente 5 % des volumes) mais le volume d'affaires conclues à Narbonne est insuffisant. A tel point qu'il n'y a pas  cotations.

   Le syndicaliste dema,de aux vignerons de tenir dans ce bras de fer qui les opposent au négoce :  "Il semble qu'ils ont encore deux ou trois d'approvisionnement. Même si c'est difficile, il ne faut pas vendre maintenant à des prix qui n'ont pas lieu d'être".

 

 

Source : Le Midi Libre, article de Sid Mokhtari.

 

Cordialement le Blad.

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