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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 12:00

La vente euphorique d'hier ne doit pas masquer la réalité : le marché du vin reste fragile. Surtout dans le haut de gamme, qui s'écoule de plus en plus difficilement dans un marché déprimé. Après trois années de croissance, avec un record de ventes établi sur la période 2006-2007, puis une année 2007-2008 de retour à l'équilibre, la dernière campagne de commercialisation des vins de Bourgogne a montré un recul sensible des ventes (- 3 %), essentiellement dû à une nette baisse des exportations (- 4 %). Un chiffre important pour un vignoble qui exporte près de la moitié de sa production. « On a surtout souffert de la désaffection des Américains et des Britanniques, nos principaux clients, pénalisés par un change très défavorable », souligne Michel Baldassini, le président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne.

Aujourd'hui, ce sont les grandes maisons de négoce qui craignent que les prix élevés enregistrés hier lors de la vente des vins des Hospices n'affectent à leur tour le marché. « Ça ne nous arrange pas, confirme Louis Fabrice Latour, le président de la Fédération des négociants-éleveurs de Bourgogne. On tablait sur une hausse de 10 % pour réveiller le marché. Mais là, c'est un peu trop. On nous demande de baisser nos prix pour que la consommation reprenne. On ne pourra pas baisser les prix de vins que nous avons achetés très cher en 2007 et 2008 si les cours du millésime 2009 s'envolent. Les viticulteurs devront être raisonnables ou la situation risque de rester gelée pendant un moment. »

À Beaune, S. L.




Source : www.20min.fr

Cordialement le Blad.
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